Méthodologie de l’ergonome

Rendre le logiciel utile et utilisable !

Un ergonome n’est rien sans la participation de son client
Votre rôle est primordiale, un ergonome a besoin de parler avec vous et avec tous les acteurs de votre métier. Il doit comprendre comment se déroule votre quotidien, comment vous vous organisez, Il voudra même connaitre vos "petits secrets" , les "astuces" que vous avez mis en place, qui vous rendent la vie plus facile... parce que VOS habitudes, VOS outils sont les meilleurs : c’est VOUS qui avez réfléchi à ce qui pouvait vous rendre la vie plus facile !

Déterminer le profil des utilisateurs
L’ergonome doit ensuite se poser la question de QUI utilisera l’outil : âge, sexe, compétences... un utilisateur occasionnel doit être guidé, un spécialiste ne veux pas qu’on lui rappel des connaissances de base...

Observer, déterminer les tâches
Pour chaque tâche de votre métier, l’ergonome doit déterminer sa
fréquence, sa complexité, sa durée, l’environnement de travail et le contexte dans laquelle elle doit être exécutée... Une action critique qui doit être réalisée sans délai pour laquelle les conséquences d’une erreur serait préjudiciable, doit faire l’objet de plus d’attention qu’un simple archivage !

Etudier la concurrence et les "traditions"
S’il existe des "habitudes" au sein de votre métier, il est peut être judicieux de les garder pour ne pas bouleverser les "utilisateurs" ayant de l’expérience. Néanmoins, il n’est pas question de s’interdire les évolutions bénéfiques !

Appliquer les règles ergonomiques universelles
Avec le respect des principes de cohérence, du contrôle de l’application par l’utilisateur (et non par la machine !), du retour d’erreur, de simplicité, d’ adaptabilité, et d’aide à la réalisation de la tâche.
Le maquettage permet de tester l’interface du projet auprès des utilisateurs et d’apporter amélioration et correction tout au long du processus de conception.

Affordance demandée !
Une bonne interface suggère d’elle même à l’utilisateur comment utiliser l’outil correctement... C’est le principe d’affordance.